Un mois à Copenhague et... J'ai craqué,

Un mois à Copenhague et...

J'ai craqué, littéralement même. Les jours défilent à une vitesse folle depuis mon arrivée et j'ai le sentiment amer de ne pas en profiter assez. La plupart des étudiants en échange ne voit jamais le jour et passe leur temps à fréquenter les même lieux nocturnes, regroupés sur une unique rue en plein centre de la ville. Le manque de curiosité des gens me choque. D'autant plus qu'une grande majorité débarque pour la première fois de leur vie sur le sol européen. Pour vous donnez une idée, hier j'ai réussi à motiver 2 copines de se lever tôt pour arpenter la ville à l'assaut de ses marchés aux puces. L'une d'elles a proposé la veille à d'autres personnes de se joindre à nous. Un Canadien qui vit dans sa résidence, l'a regardé de travers en lui demandant quel était l'intérêt de se lever si tôt pour se balader dans la ville. Il estime en effet que avoir vu la rue principale de Copenhague et quelques bâtiments importants suffisent. Un autre exemple ? Le voyage à Oslo affiche complet tandis que celui à destination de Berlin est vide. L'explication est qu'il s'agit d'une croisière en direction d'Oslo où les boissons sont incluses dans le prix. Soit 2 jours de fête aller-retour avec 4 misérables heures prévues sur le sol norvégien, mais pour eux c'est largement suffisant. Je ne vous parle même pas du prix, ça me dépasse...

Bref, il est temps de se donner un grand coup de pied aux fesses, malheureusement c'est pile le moment où le temps commence à se gâter... Je pars dans 2 semaines sillonner la Scandinavie. Au programme : Stockholm, Tallin, Saint-Petersbourg, Moscou et Helsinki. Un seul mot d'ordre: je me trace seule si les gens ont juste signé pour un peu plus de vodka et de boites de nuit dans leur vie.